Origine et le chemin

​

Ma vie est un voyage, une traversée du monde autant qu’une exploration intérieure. J’ai grandi entre la mer et la montagne, les livres et les silences, avant d'arriver à Bruxelles. J’aime cette ville pour sa lumière d’hiver, sa gentillesse, son mélange de langues et de cultures. Pourtant, mon cœur reste attiré par les pays chauds, ceux où les gens parlent avec leurs mains, où le soleil fait respirer la peau, où la musique s’invite dans la rue. Je vis entre deux élans : le besoin d’ancrage et celui de départ.

​

Le métier et la présence

​

Je donne des massages. C’est un art du toucher, une écoute silencieuse entre deux êtres. J'aime quand ça se passe peu avec la parole, mais avec la respiration, le toucher, c'est un autre langage en soit pour moi. Ce que je propose n’est pas une technique mais une rencontre, un espace où le corps peut redevenir temple, souffle, source. Je ne masse pas tous les jours. Le tantra demande du repos, de la respiration, de la justesse. Être présent exige de ne pas se perdre dans la répétition. Alors je ménage des temps pour enseigner le yoga, pour marcher, pour vivre. Le toucher que j’offre n’est jamais mécanique : il est né de ma propre paix intérieure.

​

La sexualité et l’acceptation

​

Ma sexualité est fluide. J’aime les hommes et les femmes, sans hiérarchie, sans justification. Être bisexuel, c’est parfois se tenir entre deux mondes, affronter des regards qui ne comprennent pas. Mais c’est aussi une chance : celle d’aimer sans frontière, de sentir la beauté là où elle se présente. Le vie m’a appris à accueillir ce mouvement intérieur, à ne plus chercher à définir mais à ressentir. Je me considère comme un éternel célibataire, non par solitude, mais parce que j’aime la liberté de cheminer seul, ouvert à la rencontre sans la posséder.

​

La famille et les racines

​

J’ai des frères et des sœurs. Nos chemins se sont écartés, mais nos voix se rejoignent encore dans la tendresse. Ma famille est un port calme, un espace de soutien où rien ne se dit trop fort mais où tout se comprend. Je sais d’où je viens, et c’est ce qui me permet d’avancer sans peur. Dans mes racines, il y a la simplicité, le respect, l’amour du travail bien fait. Ce socle invisible m’accompagne dans chaque geste que je pose.

​

La culture et les passions

​

J’aime les mots, la peinture et la musique. Rimbaud me fascine par son feu, les histoires de García Márquez m’accompagnent depuis mon adolescence, et Amélie Nothomb m’amuse par son regard libre. Cent ans de solitude reste mon livre talisman, celui qui me rappelle que le réel et le merveilleux se mêlent sans cesse. Côté peinture, Miro me bouleverse par ses couleurs et abstraction, Picasso par sa force. J’écoute la chanson française et la variété espagnole, entre Brel et les voix andalouses. La culture nourrit mon toucher, elle me rappelle que chaque être porte une musique propre, un rythme intime à écouter.

​

La philosophie de vie

​

Je vis simplement. Il me faut peu pour être bien : un toit, à manger, un repas partagé, un coucher de soleil, un rire sincère. Ma pensée est humaniste. Je crois à la bonté, à la solidarité, à la valeur du soin. Je refuse les excès, les masques, les postures. Le monde n’a pas besoin de perfection, il a besoin de présence. Je sais que j’ai des privilèges (la santé, la liberté, la sécurité) et je les regarde avec gratitude, jamais comme des acquis. J’essaie de vivre avec conscience, sans gaspiller ni le temps ni l’amour.

​

Les rêves et la gratitude

​

Je rêve encore de voyages. Pas de fuites, mais de découvertes. J’aimerais marcher sur des terres inconnues, apprendre d’autres langues, écouter comment les gens aiment ailleurs. Voyager, pour moi, c’est agrandir le cœur, ouvrir l’esprit. Mais je sais aussi que la beauté peut se cacher dans une tasse de café, dans la respiration du matin, dans la rencontre d’un regard.Je remercie la vie de me garder en mouvement, de m’avoir appris que le bonheur n’est pas une destination mais un souffle.

​

Être

​

Je m’appelle Felipe.
Je suis un homme ordinaire qui cherche à vivre en présence avec douceur et sincérité.
Je ne possède pas grand-chose, mais j’ai ce qu’il faut : un corps qui respire, des mains qui savent toucher, un cœur qui sait encore s’émerveiller.
Je suis vivant, libre, en chemin.